mercredi 25 janvier 2012

A Genech, on préserve notre passé !!

A l'Institut de Genech, on cherche à préserver notre territoire notamment par le biais des races locales.

A l'étable, on trouve ma race, la Rouge Flamande, qui est une des plus anciennes races bovines françaises. Son Herd Book a été créé en 1886 à Bergues dans le Nord. Les deux conflits mondiaux qui se sont déroulés sur les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie ont été très préjudiciables pour son extension.

Direction les écuries, où on retrouve le cheval « Trait du Nord » dont le syndicat d’élevage fut fondé en 1903, est un rameau des Traits Belges et Néerlandais. Son gabarit, sa force et sa gentillesse étaient très appréciés au 19ème siècle, tant dans les grandes exploitations agricoles que dans l’industrie et les mines de charbon. C’est un cheval charpenté, court, puissant, à l’ossature et à la musculature importante. La robe est baie, rouanne, alezane et aubère, parfois gris fer ou noire. La taille au garrot est de 1,65m voire plus, le poids des mâles adultes dépasse 1000 kg. L’amplitude de ses foulées lui permet de développer un maximum de puissance dans le travail au pas. Son utilisation est multiple: travaux des champs, maraîchage,compétition, tourisme attelé...
Aussi, nouveauté à Genech, les chevaux sont attelés chaque semaine pour pouvoir ramasser les déchets ménagers des habitants.
Ici on remplace les camions de ramassage par une calèche ce qui permet d'établir une bonne action pour l'environnement. L’effectif des reproducteurs est en régression : 200 juments saillies pour 100 naissances. Les poulains sont débourrés à partir de 18 mois pour la conduite au cordeau, tradition du Nord de la France : une seule cordelette donne les indications de direction suivant les vibrations.
Ce savoir-faire se transmet à nouveau aux jeunes meneurs et permet une meilleure aptitude au travail à la voix et au pas.


          On continue vers la ferme pédagogique de l'Institut, où il y a la lapine baptisée «Nénette» par mes Gen' Flamandes. Elle est de race « Géant des Flandres ». Son poids est de 8 kg. Elle a un grand corps, large et profond et une puissante musculature avec des pattes fortes. Ses oreilles sont grandes, épaisses portées droites d'une longueur de 20 cm environ. Il existe dix variétés de couleurs reconnues: gris garenne, gris lièvre, gris foncé, gris fer, noire et couleur lièvre. Les géants des Flandres sont connus pour avoir un tempérament calme, docile et détendu et ils peuvent tolérer la présence d'autres espèces.

          Maintenant, du côté de la bergerie, c'est le mouton de race Boulonnaise qui reprend le dessus après un passage à vide ayant quasiment entraîné sa disparition. La relance de la race a été appuyée depuis 25 ans par le Centre régional de ressources génétiques du Nord – Pas-de-Calais. L’origine du mouton Boulonnais est à rechercher dans la race Artésienne (émanant du mouton Flamand), qui fut croisée aux XVIIIe et XIXe siècles avec des béliers Dishley, New Kent, Dishley Mérinos et Shropshire, afin d’améliorer la précocité et la production de laine. Après un siècle de sélection, la race fut fixée vers 1880. Estimée à 170 000 têtes en 1923, la race a très fortement régressé (parallèlement à l’effectif ovin du Nord de la France) au cours des trente dernières années : 40 000 têtes en 1950, 15 000 têtes en 1963, date de disparition du Flock Book. Cependant, une vingtaine d’éleveurs opiniâtres ont continué à la sélectionner en race pure jusqu’à la création de l’Association des éleveurs de moutons Boulonnais en 1984. La race est à nouveau reconnue officiellement en 1991 par le Ministère de l’Agriculture .
 Le cheptel Boulonnais regroupe près de 2 500 reproducteurs pour une quarantaine d’élevages cantonnés dans les deux régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie. Les troupeaux sont dans l’ensemble de petite taille, de l’ordre de 20 à 60 brebis.

A bientôt pour la suite de l'aventure !
Dure.

1 commentaires:

Superbe !!! Magnifique photo. Bon courrage à vous

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